Camille navigue entre son métier d’ingénieur à Nantes et l’entraînement de ses chevaux en Bretagne. Cavalière de haut niveau et éleveuse, elle a découvert l’équitation à la suite d’un stage d’été, une passion que ses parents ont rapidement partagée. D’abord cavalière de CSO et CCE, elle s’est tournée vers l’endurance à l’âge de 11 ans, débutant sur les petites courses avec sa ponette Connemara. Cette passion pour l’endurance, nourrie par des années de compétition, a poussé la famille Magnan à lancer un petit élevage familial en parallèle des études de Camille, qui se consacre désormais à l’entraînement et aux courses avec ses chevaux, notamment son cheval de tête, Kehops.
Camille a choisi de conserver son travail d’ingénieur pour garder la flamme de sa passion, bien que cette double vie exige une organisation et un investissement importants. Depuis quelques années, elle pousse encore plus loin sa passion pour l’endurance et les grands espaces en participant régulièrement à des trails en montagne. Pour elle, ce sport est un nouveau défi qui la pousse à se dépasser, tout en lui offrant de nombreux parallèles avec l’endurance équestre qui enrichissent sa pratique et sa vision.
Dans l’interview qui suit, Camille partage avec nous son parcours, ses défis, et la manière dont elle conjugue ses passions pour l’endurance et le trail, tout en restant fidèle à ses valeurs et à ses chevaux.
Palmarès
➔ 🇫🇷 2010, avec Atoll de Navarre, 11èmes aux championnats de France CEN** 130km Corlay
➔ 🥈 2012, avec Maodja Al Aïn (mère de Gatsby) , 2èmes CEIYJ** 130km Pontchateau
➔ 🇫🇷 2013, avec Maodja Al Aïn présélection équipe de France Endurance jeunes cavaliers, 6èmes au classement jeunes cavaliers France
➔ 🥇 2018, avec Kehops, 1ers CEI** 120km Argentan ➔ 🇫🇷 2018, avec Kehops, 7èmes aux championnats de France CEI** 120km Monpazier
➔ 🥈 2019, avec Kehops, 2èmes CEI** 120km Fougères
➔ 🇫🇷 2020, avec Kehops, 6èmes aux championnats de France, CEI*** 140km Monpazier
➔ 🌎 2020, avec Kehops, 19èmes classement glissant au classement Couples Monde ➔ 2022, avec Kehops, 4èmes CEN** 120km Castelsagrat
➔ 🥇 2022, avec Kehops, 1ers CEN*** 160km Monpazier
➔ 🥉 2023, avec Kehops, 2èmes CEN** 2×70 km Monpazier
➔ 2023, avec Kehops, 11èmes CEN*** 2×90 km Montcuq
Présentation : Le début du voyage
The Blob Lab : Camille, pour commencer, peux-tu te présenter et nous parler de ton parcours en tant qu’athlète de trail et cavalière d’endurance ? Qu’est-ce qui t’a amenée à choisir ces disciplines exigeantes, et y a-t-il un moment particulier qui a marqué ta décision de t’y engager ?
Camille : J’ai toujours été passionnée par le sport et la nature. Depuis toute petite, je cours. C’est un truc qui a toujours été là, en moi. Cette passion pour l’endurance et le contact avec la nature, je l’ai ressentie très tôt, mais c’est vraiment pendant mes études que les choses ont commencé à se structurer. Quand j’étais à Bordeaux pour mes études d’ingénieur, j’ai dû trouver un moyen de compenser le manque d’entraînement, et c’est là que j’ai commencé à courir plus sérieusement.
En arrivant à Nantes après mes études, j’ai fait mon premier semi-marathon. J’ai toujours eu cette petite flamme pour la compétition, ce besoin de me challenger. Mais il faut savoir que j’avais des soucis de dos depuis des années, et courir sur route n’était pas ce qu’il y avait de mieux pour moi. C’est à ce moment-là que j’ai découvert le trail. Pour moi, le trail, c’était la combinaison parfaite : ma passion pour la course à pied et mon amour pour la nature. Et entre nous, courir dans les bois, c’est tellement plus fun que de courir dans les rues.
Je me suis inscrite à quelques trails il y a environ trois ans, et là, ça a vraiment été le déclic. C’était tellement stimulant, le défi que ça représentait, l’effort demandé, tout ça m’a accrochée. C’est devenu une vraie passion, quelque chose que j’attends avec impatience à chaque fois. C’est aussi à ce moment-là que j’ai commencé à faire le lien avec l’endurance équestre. Les deux disciplines ont tellement de points communs, notamment dans la gestion de l’effort, l’écoute du corps, et ça m’a permis de mieux comprendre ce que mes chevaux ressentent en course.
En parallèle, l’équitation a toujours fait partie de ma vie. J’ai commencé toute petite avec des stages d’équitation classique. Au début, c’était plutôt du saut d’obstacles et du concours complet jusqu’à mes 20 ans, où je faisais aussi de la compétition. Mais c’est vraiment en découvrant les courses d’endurance que j’ai trouvé ma voie. Ce qui est drôle, c’est que c’est ma petite ponette Connemara, que mes parents avaient achetée pour moi et ma mère, qui m’a fait découvrir l’endurance. C’était une petite ponette incroyable, on a couru ensemble jusqu’à des distances de 90 km, et j’en suis encore super fière.
Il y a eu un moment clé pour moi dans cette transition vers l’endurance équestre, c’est quand j’ai découvert les courses en vitesse libre. Là, j’ai vraiment ressenti ce que c’était que l’endurance pure, où c’est le premier qui arrive qui gagne. C’était un défi énorme et tellement excitant. Avec Atoll de Navarre, le premier cheval qu’on m’a confié, on a vécu des moments incroyables, comme cette première course où on a gagné ensemble. Je me souviens encore de cette première 120 km que j’ai faite à 14 ans, c’était une expérience marquante. À partir de là, l’endurance est devenue une part essentielle de ma vie.
L’appel de l’aventure : L’épanouissement à travers le sport
The Blob Lab : Dans ta pratique du trail et de l’endurance équestre, comment parviens-tu à trouver un équilibre entre l’entraînement intense et le repos ? Peux-tu nous parler de ta philosophie personnelle en matière de gestion de l’effort et de la récupération ?
Camille Magnan : Dans le trail comme dans l’endurance équestre, je pense qu’il y a un équilibre hyper important à trouver entre l’entraînement et le repos. C’est quelque chose que j’ai appris à mes dépens au fil des années. Que ce soit pour les humains ou pour les chevaux, on voit souvent des cas de surentraînement, et ça, c’est vraiment à éviter. Pour moi, la clé, c’est d’écouter son corps, ou celui de son cheval, et de ne pas hésiter à lever le pied quand il le faut.
Prenons l’exemple de mon cheval Kehops. C’est un cheval incroyable, mais il a besoin de temps pour récupérer, pas seulement physiquement, mais aussi mentalement. Je fais en sorte de ne lui imposer qu’une ou deux courses à trois étoiles par an. Pour moi, c’est essentiel qu’il ait ces moments de pause, de calme. Et je dois dire que c’est quelque chose que j’applique peut-être même mieux pour mes chevaux que pour moi-même, ce qui est assez ironique !
Pour ce qui est de ma pratique personnelle, c’est un peu la même chose. Depuis que je fais du trail sérieusement, j’ai dû faire des choix. Avant, j’étais la première à aller faire la fête, mais avec le trail, ça a changé. Aujourd’hui, je ne sors presque plus, et je fais vraiment attention à mon sommeil et à mon alimentation. Mon copain me demande souvent quand est-ce que j’ai vraiment fait une grosse soirée pour la dernière fois, et honnêtement, ça remonte. J’ai dû ajuster mon mode de vie, parce que se lever à 5 ou 6 heures du matin pour courir, bosser, puis s’occuper des chevaux, ça ne te laisse pas beaucoup de marge pour autre chose.
L’une des choses que j’ai vraiment appris, c’est l’importance de la récupération. Par exemple, après une grosse course, je fais toujours en sorte que Kehops ait du temps pour se remettre. C’est pareil pour moi. J’essaie de respecter ces cycles d’effort et de repos, même si ce n’est pas toujours facile. Je pense que c’est là que The Blob Lab joue un rôle important. Le produit s’intègre parfaitement dans cette routine d’entraînement et de récupération, à la fois pour moi et pour mes chevaux. Il aide à équilibrer ces moments de forte activité et de repos, et c’est quelque chose que je trouve vraiment précieux.
Finalement, je dirais que pour moi, l’essentiel, c’est de trouver cet équilibre qui te permet de performer sans te brûler. Le trail et l’endurance équestre, ce sont des disciplines exigeantes qui demandent beaucoup de rigueur, mais aussi beaucoup de respect pour ton corps, pour ton cheval, et pour ce que tu fais. Et ça, ça a été une grande leçon pour moi.
La rencontre avec The Blob Lab : Une opportunité sur le chemin
The Blob Lab : Comment s’est faite ta rencontre avec The Blob Lab ? Qu’est-ce qui t’a convaincue d’intégrer leurs produits dans ta routine, tant pour toi que pour tes chevaux ? As-tu observé des effets particuliers depuis que tu les utilises ?
Camille : La rencontre avec The Blob Lab, ça s’est fait un peu par hasard, mais c’était une belle opportunité. Ce qui m’a tout de suite plu, c’est la confiance que j’ai dans les personnes qui sont derrière. Quand tu sais qu’il y a un vétérinaire qui veille sur tout ça, que les produits sont naturels et qu’ils sont pensés pour faire du bien, c’est rassurant. Honnêtement, je me suis dit, pourquoi ne pas essayer ? Et puis, c’est Laure qui m’en a parlé, et comme je sais à quel point elle prend soin de ses chevaux, je me suis lancée les yeux fermés.
Je n’ai pas vu d’effet miraculeux du jour au lendemain. Ce n’est pas comme si j’avais pris le produit et que, soudainement, tout avait changé. Mais je pense que c’est normal. On a commencé à utiliser PhycoPerf pour Kehops en juillet, donc juste avant une grosse course. Kehops a pris le produit environ 15 jours avant sa course de 120 km à Corlay, qui était une course de préparation pour les 160 km du championnat du monde à Monpazier. Moi aussi, je l’ai pris pendant cette période.
Ce que j’ai remarqué, c’est que Kehops a été d’une régularité impressionnante pendant cette course. Corlay, c’est une course très difficile, mais il est resté stable, son cœur n’a jamais faibli, et il a terminé deuxième sans que je le pousse vraiment. Pour moi, c’est un tout : l’entraînement, l’alimentation, le repos, et le Blob Lab qui vient compléter le tableau. Je ne dis pas que c’est uniquement grâce au produit, mais je suis sûre que ça a contribué à sa performance.
Pour moi, c’est un peu la même chose. Depuis que j’ai intégré PhycoBoost dans ma routine, j’ai l’impression d’avoir un petit coup de pouce supplémentaire, surtout en termes de récupération. Je suis dixième à l’UT4M, et je pense que ça a joué. C’est un produit que j’ai intégré naturellement, sans vraiment y penser, et il fait maintenant partie de ma routine. Ce que j’aime, c’est que ce produit n’est pas seulement pour moi, mais aussi pour mes chevaux. C’est ce qui m’a convaincue : savoir que mes chevaux et moi, on prend la même chose, qu’on partage ça, c’est assez unique.
Je pense aussi que ce qui est intéressant avec The Blob Lab, c’est qu’on est dans une démarche de respect de l’animal et de soi-même. On ne cherche pas à forcer les choses, mais à accompagner le corps, qu’il soit humain ou animal, dans ses efforts. Et ça, c’est vraiment en phase avec ma philosophie du sport. C’est pour ça que j’ai tout de suite adhéré.
Pratiques et stratégies : Allier performance et simplicité
The Blob Lab : Comment intègres-tu The Blob Lab dans ton quotidien, que ce soit chez toi ou en déplacement pour des compétitions ? Peux-tu partager quelques astuces ou défis que tu as rencontrés en utilisant le produit, notamment lors de tes préparations en trail et en endurance équestre ?
Camille : Au quotidien, l’intégration de The Blob Lab dans ma routine s’est faite assez naturellement. Par exemple, quand je suis chez moi, tout est plutôt simple. Je le prends avec du jus de pommes, c’est super bon, et franchement, aucun problème à ce niveau-là. Mais quand il s’agit de partir en déplacement, surtout pour des randonnées ou des courses en montagne, ça peut être un peu plus compliqué.
Je me souviens, juste avant l’UT4M, j’étais partie faire une randonnée de cinq jours autour du Kéra pour préparer le trail. C’était une grosse préparation, où je voulais vraiment travailler le dénivelé, que je ne retrouve pas forcément en Bretagne. Je voulais absolument emmener The Blob Lab avec moi, parce que ça faisait partie de ma routine, et je ne voulais pas rompre cette habitude juste avant la course. Mais le problème, c’était de trouver comment transporter les ampoules sans qu’elles se cassent dans mon sac à dos de randonnée, qui était déjà bien plein.
Finalement, j’ai trouvé une solution : j’ai mis les ampoules dans un petit Tupperware un peu souple, avec du papier bulle autour pour les protéger. C’était un peu de l’improvisation, mais ça a marché ! J’ai pu randonner pendant cinq jours sans casser une seule ampoule, ce qui était un petit exploit en soi. C’est vrai que ça demande un peu de créativité et d’organisation, mais quand tu tiens à quelque chose, tu trouves des solutions.
Au-delà de ça, j’ai vraiment une approche de la course et de l’entraînement qui privilégie le plaisir avant tout. Par exemple, en trail, je ne me fixe jamais vraiment d’objectif de résultat. Bien sûr, je suis contente quand je finis dans le top 10 ou le top 20, mais je préfère de loin me concentrer sur le fait de passer un bon moment sur la piste. Pour moi, c’est ça qui compte le plus, que ce soit pour moi ou pour mes chevaux. Je veux que chaque course soit une expérience positive, où on prend du plaisir ensemble, sans se mettre trop de pression.
Même si j’ai un esprit de compétition, je fais toujours en sorte de ne pas me laisser emporter par l’orgueil ou la pression du résultat. C’est la même chose avec mes chevaux. Par exemple, avec Kehops, je fais très attention à ne pas le pousser trop loin. Je préfère qu’il termine une course en pleine forme, même si ça veut dire finir quatrième plutôt que premier. Le plaisir qu’on ressent à la fin d’une course, quand on sait qu’on a tout donné mais qu’on est encore en forme, c’est incomparable. C’est aussi ça qui me motive à continuer et à m’améliorer, tout en restant fidèle à mes valeurs.
La relation avec ses chevaux : Un partenariat unique
The Blob Lab : La relation avec tes chevaux semble être au cœur de ta pratique en endurance. Peux-tu nous en dire plus sur cette connexion unique que tu entretiens avec eux, et comment elle influence vos performances en compétition ?
Camille : Pour moi, la relation avec mes chevaux, c’est vraiment au cœur de tout. C’est quelque chose de tellement essentiel dans la pratique de l’endurance équestre. Le caractère du cheval, sa personnalité, tout ça joue énormément dans sa performance. Et si tu ne connais pas bien ton cheval, tu risques de passer à côté de beaucoup de choses.
Je me souviens de Gadsby Argoat Al Ain, un cheval qui m’a été confié et qui avait un caractère très sensible. On a beaucoup travaillé ensemble, et il y a eu un moment où j’ai vraiment senti qu’il me faisait confiance, qu’il me disait en quelque sorte : ‘Ok, tu sais quoi, je te suis, et on y va, on fait ce que tu veux.’ C’est ce genre de moments qui te rappellent à quel point cette relation est spéciale. C’est une relation de confiance mutuelle, et c’est grâce à ça que tu peux vraiment faire des choses incroyables avec ton cheval.
Ce qui est aussi intéressant, c’est cette connexion entre la préparation du cheval et la mienne. Le fait d’utiliser le même produit, que ce soit pour moi ou pour mes chevaux, ça crée un lien supplémentaire. C’est comme si on partageait non seulement les entraînements, mais aussi la même préparation et la même récupération. Mes amis se moquent souvent de moi parce que je fais constamment des parallèles entre ce que je fais avec mes chevaux et ce que je fais pour moi-même. Mais c’est vrai que j’applique beaucoup de ce que j’ai appris avec mes chevaux à ma propre pratique du trail. Et vice versa.
Utiliser The Blob Lab pour moi et pour mes chevaux, c’est justement une manière de renforcer ce lien. Je trouve ça rassurant de savoir qu’on est sur la même longueur d’onde, qu’on prend soin de nos corps de la même manière. Et ça fait sens, surtout quand tu es aussi proche de tes animaux que je le suis.
La relation affective avec mes chevaux, c’est vraiment ce qui fait la différence dans les moments difficiles. Je pense par exemple à Kehops, qui est un cheval d’une grande sensibilité. Il a besoin de se sentir en confiance, d’être bien dans sa tête pour donner le meilleur de lui-même. Quand tu passes autant de temps avec un cheval, tu apprends à lire les moindres signes, à comprendre ce qu’il ressent. Et c’est là que cette relation devient un véritable partenariat. C’est cette connexion qui te permet d’aller plus loin, de pousser ensemble vos limites tout en restant à l’écoute l’un de l’autre.
Pour moi, c’est ce partenariat unique, basé sur la confiance, la connaissance mutuelle et le respect, qui fait toute la beauté de l’endurance équestre. Chaque cheval est différent, ils m’apprennent tous quelque chose de nouveau, et c’est ce qui rend cette pratique si riche et passionnante.
La connexion à la nature : Une source d’énergie
The Blob Lab : Quel rôle joue la nature dans ta pratique du trail et de l’endurance équestre ? Comment cette connexion à l’environnement t’influence-t-elle, toi et tes chevaux, dans votre préparation et vos performances ?
Camille : La nature, c’est vraiment l’élément central de tout ce que je fais, que ce soit en trail ou en endurance équestre. Pour moi, être dehors, au milieu des bois, des montagnes, c’est là que je me sens le mieux, c’est là que je me ressource. C’est un peu comme si la nature me donnait l’énergie dont j’ai besoin pour affronter les défis que je me lance.
En trail, courir en pleine nature, c’est une expérience complètement différente de courir en ville. Il y a quelque chose de pur, d’authentique, dans le fait de fouler des sentiers, de traverser des forêts, de grimper des collines. C’est beaucoup plus qu’un simple exercice physique, c’est une véritable immersion. Et puis, il y a ce sentiment de liberté, cette sensation d’être en harmonie avec les éléments. Ça me permet de me déconnecter du stress du quotidien et de me reconnecter à l’essentiel.
C’est pareil avec mes chevaux. Quand on est en pleine nature, que ce soit lors d’une course d’endurance ou simplement pendant un entraînement, il y a une connexion qui se crée entre le cheval et moi, mais aussi avec l’environnement. Je crois que les chevaux ressentent aussi cette énergie, ce calme, cette sérénité que la nature peut apporter. Ça les aide à se concentrer, à se détendre, et à donner le meilleur d’eux-mêmes.
Je pense notamment à ces moments où je pars en forêt avec mes chevaux. Il y a quelque chose de magique dans le fait de galoper au milieu des arbres, de sentir le vent, de voir comment les chevaux réagissent à l’environnement. C’est aussi un moment où je peux vraiment les observer, voir comment ils se comportent, s’ils sont détendus ou s’ils montrent des signes de stress. La nature joue un rôle énorme dans leur bien-être, et c’est quelque chose que je prends très au sérieux.
Même dans la gestion quotidienne, je fais en sorte que mes chevaux soient toujours en contact avec la nature. Par exemple, je fais attention à la taille de leurs paddocks, à la quantité d’herbe qu’ils ont à disposition, à leur environnement en général. C’est un équilibre à trouver, entre leur alimentation, leur entraînement, et leur besoin de se reconnecter à la nature.
Pour moi, cette connexion à la nature, c’est vraiment une source d’énergie. C’est ce qui me permet de rester équilibrée, de me recentrer, et de trouver la force de continuer à avancer, que ce soit en tant qu’athlète ou en tant que cavalière. C’est un lien qui est essentiel, et qui fait partie intégrante de ma pratique.
La révélation : Un moment de grâce
The Blob Lab : Peux-tu nous raconter un moment particulièrement marquant de ta carrière, où tout s’est aligné, que ce soit en trail ou en endurance équestre ? Qu’est-ce que ces moments de grâce t’apportent en tant qu’athlète ?
Camille : Je crois que l’un des moments les plus marquants pour moi, c’est quand tu approches la ligne d’arrivée d’une grosse course et que tu sens que ton cheval en veut encore. C’est une sensation qui me donne des frissons à chaque fois, même juste en y repensant. C’est ce genre de moment qui te fait réaliser pourquoi tu fais tout ça, pourquoi tu t’entraînes dur, pourquoi tu te lèves tôt, pourquoi tu fais tous ces sacrifices. C’est pour ce moment de grâce où tout s’aligne.
Je me souviens particulièrement de cette course à Corlay avec Kehops. C’était une course d’endurance de 120 km, et dès le début, j’ai senti que Kehops était dans un bon jour. Il était hyper stable, son rythme était régulier, et je n’ai pas eu à le pousser du tout. C’était comme si tout se passait naturellement. À chaque contre-vétérinaire, son cœur restait bas, il récupérait super bien. J’ai vu d’autres chevaux tomber comme des mouches autour de nous, éliminés par la dureté de la course, mais Kehops tenait bon. Et à la fin, on termine deuxième, simplement parce qu’il était en pleine forme, et ça, sans que je le force.
Ce genre de moment, c’est vraiment le sommet de ce que tu peux ressentir en endurance. Tu arrives à la fin de la course, et ton cheval est encore plein d’énergie, prêt à continuer. C’est un sentiment tellement puissant. Ça me rappelle aussi à quel point il est important de bien connaître son cheval, de savoir jusqu’où on peut aller ensemble sans jamais dépasser cette limite fragile entre performance et respect.
Mais c’est aussi un rappel que dans ce sport, il ne s’agit pas seulement de gagner. Bien sûr, c’est toujours agréable de monter sur le podium, mais pour moi, ce qui compte vraiment, c’est que mon cheval soit en bonne santé, qu’il ait pris du plaisir à courir, et qu’il soit prêt à repartir. C’est cette philosophie qui me guide, que ce soit en trail ou en endurance équestre.
En trail, j’ai vécu des moments similaires, où tu te retrouves dans une montée difficile, ton corps est à bout, mais tu continues parce que tu sais que tu as encore quelque chose à donner. Et quand tu arrives en haut, que tu vois le paysage, que tu réalises que tu l’as fait, c’est une vraie révélation. C’est ce genre de moments qui te rappellent pourquoi tu aimes autant ce sport, pourquoi tu continues à te dépasser.
Ces moments de grâce, où tout se met en place, où tu te sens invincible, c’est vraiment ce qui me pousse à continuer, à chercher toujours à m’améliorer. C’est ce qui rend chaque course, chaque entraînement, tellement spécial.
Partager son expérience : Une ambassadrice inspirante
The Blob Lab : En tant qu’ambassadrice de The Blob Lab, qu’est-ce qui te motive à partager ton expérience avec cette marque ? Comment vois-tu ton rôle dans l’évolution des produits et dans l’inspiration des autres athlètes et cavaliers ?
Camille : Pour moi, être ambassadrice de The Blob Lab, c’est bien plus qu’une simple collaboration. C’est un vrai partage d’expérience, quelque chose de très authentique. Ce que j’apprécie particulièrement, c’est de pouvoir tester les produits à la fois pour moi et pour mes chevaux, et de voir comment ça s’intègre dans notre routine quotidienne. C’est une démarche que je trouve vraiment intéressante parce qu’elle respecte le rythme de chacun, qu’il soit humain ou animal.
Ce qui est vraiment chouette, c’est de pouvoir partager ça avec d’autres personnes, que ce soit mes amis de trail ou mes collègues cavaliers. Quand je leur parle du produit, c’est toujours avec cette idée de bien-être global, d’accompagnement, plutôt que de simple performance. Je ne dis pas que The Blob Lab va tout changer du jour au lendemain, mais je pense que c’est un complément qui peut vraiment faire la différence sur le long terme, notamment en termes de récupération et de gestion de l’effort.
J’aime aussi l’idée que cette collaboration me permette de participer à l’évolution du produit. J’ai toujours été très à l’écoute de ce que je ressens, de ce que mes chevaux ressentent, et j’essaie de transmettre tout ça à l’équipe de The Blob Lab. Par exemple, on a déjà discuté des formats du produit. Pour les chevaux, c’est un peu galère de gérer toutes les ampoules, surtout quand tu en as plusieurs à traiter. Et même pour moi, quand je pars en randonnée ou en course, ce n’est pas toujours facile de transporter les ampoules. On a parlé de l’idée de développer un gel ou un autre format plus pratique pour les ultra-sportifs. Je trouve ça super de pouvoir échanger là-dessus et de voir que mes retours sont pris en compte.
Ce qui me donne aussi envie de m’impliquer autant, c’est le fait que The Blob Lab soit en phase avec mes valeurs. On parle d’un produit naturel, pensé pour respecter le corps et l’esprit, et c’est exactement ce que je recherche. Je suis convaincue que c’est en respectant son corps et celui de ses chevaux qu’on peut vraiment atteindre un épanouissement sportif durable.
Et puis, je pense que c’est important de montrer qu’on peut être compétitif tout en restant humble et respectueux. Dans ce milieu, c’est facile de se laisser emporter par la quête de la performance à tout prix, mais pour moi, c’est essentiel de garder cette authenticité, cette humilité. Partager ça avec The Blob Lab, c’est un moyen de rappeler qu’on peut faire les choses différemment, qu’on peut viser l’excellence tout en restant fidèle à ses valeurs.
Je suis vraiment fière de pouvoir porter ce message, de pouvoir montrer qu’on peut s’épanouir dans le sport tout en respectant les autres et soi-même. Et si ça peut inspirer d’autres personnes, alors c’est encore mieux.
Une vision inspirante : L’avenir du voyage
THe Blob Lab : Quelle est ta vision pour l’avenir, tant pour toi-même que pour tes chevaux ? Quels sont les défis que tu te fixes, et comment comptes-tu continuer à évoluer tout en restant fidèle à tes valeurs et à ta philosophie sportive ?
Camille : Quand je pense à l’avenir, que ce soit pour moi ou pour mes chevaux, je vois ça comme un voyage continu, une quête d’amélioration constante. Ce qui est le plus important pour moi, c’est de continuer à progresser, à apprendre, et surtout à rester connectée à ce qui m’anime profondément : cette passion pour le sport, la nature, et la relation unique que j’ai avec mes chevaux.
À court terme, j’ai encore beaucoup de défis à relever. Avec Kehops, par exemple, on se prépare pour des courses importantes, comme la 160 km de Montpazier. C’est un gros challenge, mais je me sens prête, et je sais qu’on a la capacité de bien faire. Ce qui est beau, c’est qu’à chaque course, on apprend quelque chose de nouveau, sur nous-mêmes, sur notre relation, et sur ce qu’il faut pour aller encore plus loin.
Mais il y a aussi des réalités plus difficiles à gérer. Par exemple, j’ai des problèmes de dos depuis un certain temps, une hernie discale qui peut parfois me ralentir, surtout pour la course à pied. C’est frustrant parce que j’ai vraiment pris goût au trail ces dernières années, et j’ai des objectifs comme le 80 km de Belle-Île que je rêvais de faire. Mais avec la douleur, je commence à douter de ma capacité à y participer cette année. Je me dis que je dois peut-être lever le pied pour ne pas aggraver la situation, surtout que je tiens à être en forme pour mes échéances avec mes chevaux.
Je crois que c’est ça aussi, être un athlète, c’est savoir écouter son corps, accepter ses limites, et trouver des moyens de les contourner sans se mettre en danger. Préserver la machine, comme on dit. Je ne veux pas risquer de tout perdre à cause d’une blessure mal gérée. Alors, même si c’est difficile, je me concentre sur la récupération, je consulte des spécialistes, et j’envisage de reporter certains de mes défis pour pouvoir revenir plus forte l’année prochaine.
Au fond, ma vision pour l’avenir, c’est de continuer à faire ce que j’aime, tout en restant fidèle à mes valeurs. C’est de continuer à apprendre, à grandir, et à partager tout ça avec ceux qui m’entourent. C’est un voyage qui ne s’arrête jamais vraiment, et c’est ce qui le rend si excitant.